Nous proposons des ateliers de formations destinés à un jeune public comme au plus expérimenté sur des thèmes d’actualité tels que l’agriculture et l’alimentation biologique, l’écologie, mais aussi sur des méthodes de communication et de gestion de groupe.
Pour accéder à notre classeur d’animations, répertoriant tous nos outils d’animation, vous pouvez cliquez ici. Pour plus d’informations sur ces dernières ou pour avoir accès aux jeux, merci de nous contacter : reseaugrappe@gmail.com
| Formation | Thème | Public | Durée |
Court-circuite Camarade
Pour le détail de l’animation contactez nous par email. |
Circuits courts de distribution | Lycéen, Etudiant, Adulte | 4h |
| Agripoly | Performance agricole et développement collectif | Lycéen, Etudiant, Adulte | 3h |
| Parcours du combattant | Installation en agriculture biologique | Lycéen, Etudiant, Adulte | 3-4h |
| Cap ou pas Cop | Simulation de négociation Climat | Lycéen, Etudiant, Adulte | 1h30 |
| Ecologie & Engagement | Positionnement stratégique | Lycéen, Etudiant, Adulte | 4h |
| Monter un éco-festival | Organisation d’un éco-évènement | Lycéen, Etudiant, Adulte | 1j |
| Horizontalement vôtre | Prise de décision collective | Lycéen, Etudiant, Adulte | 4h |
| Repas Insolent | Gestion alimentaire et solidarité internationale | Lycéen, Etudiant, Adulte | 3h |
| Jeu de la Ficelle | Gestion alimentaire & relation Nord/Sud | Lycéen, Etudiant, Adulte | 4h |
Nos outils, sous licence libre
L’ensemble des contenus de ce classeur est diffusé sous la licence libre Creative Commons Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International, à moins qu’il ne soit explicitement indiqué le contraire. Concernant ce classeur, toutes les animations et textes présentés sont réutilisables, modifiables et adaptables de la manière que vous souhaitez, à partir du moment où les auteurs originaux sont cités et que la diffusion se fait sous les mêmes termes que ceux décrits ici.
Il faut savoir qu’en France (comme quasiment partout ailleurs dans le monde) les œuvres intellectuelles, quelles qu’elles soient, sont sujettes au droit d’auteur par défaut. Cela signifie que personne n’a le droit de retoucher les œuvres que vous avez créées et publiées, peu importe le support et le média (textes, vidéos, photos, etc.) à moins que vous les y autorisiez explicitement.
Bien entendu, cela a parfois du sens de vouloir se protéger des modifications des un-es et des autres. Dans le domaine artistique par exemple: peut-être ne souhaitez-vous pas que quelqu’un retouche vos photos, modifie le poème que vous avez écrit, ou change n’importe quel autre support que vous considérez comme une œuvre à part entière. Dans ce contexte, la non-modification peut avoir une « utilité protectrice ».
Mais quand il s’agit du partage des connaissances, l’enjeu est tout autre : la connaissance en elle-même ne gagne rien à être cloisonnée. Un exemple concret pour vous aider à comprendre : si Claude a une pomme et qu’elle la donne, alors elle ne peut plus manger cette pomme ; mais si elle a une idée et qu’elle la partage, alors de cette idée peuvent en naître d’autres, ou elle peut être améliorée, confrontée, etc.
Mais dans notre monde d’entreprises, le brevetage contribue à enfermer la connaissance – et donc le progrès – dans l’industrie mais pas dans le monde civil : celui qui invente ou découvre s’empresse de breveter. Conséquence: il se fait payer dès lors que quelqu’un d’autre souhaite utiliser la trouvaille en question. Du brevetage du vivant, au brevetage de la moindre technologie, en passant par le brevetage de certains savoirs ancestraux qui se transmettaient originellement par l’oral, les brevets ont pour conséquence de limiter l’adoption de nouvelles techniques.
« Alors, quel est l’intérêt de breveter ? » me direz-vous… Ceux à qui bénéficie une information cloisonnée sont ceux qui en ont l’exclusivité, ou ceux à qui vous devez demander l’accord. Finalement, nos connaissances actuelles sont bien trop souvent créées et entretenues par un ensemble d’experts, qui diffusent vers des personnes qui écoutent et abdiquent. Alors que certains s’enrichissent de leur position dominante d’accès à l’information, la connaissance, elle, pâtit du manque de partage.
A cet égard, nous jugeons indispensable de décloisonner les frontières du savoir et spécifiquement de l’animation populaire. Ce décloisonnement ne peut passer que par le partage des supports et des idées d’animations existantes, autant que possible. Une attention particulière à ce sujet est nécessaire pour que l’éducation de toutes par et pour toutes (ou tous) soit possible, et non pas l’éducation d’une élite par une élite. Trop de mots, d’idées et de modes d’action nous ont déjà été volées et le sont encore, au profit de quelques-un-es seulement, participant à notre asservissement quotidien.
Ainsi en créant des animations et en les diffusant sous une licence libre, nous contribuons concrètement à l’émancipation citoyenne et par l’arrêt de la reproduction des élites en vase clos. Pensez à appliquer des licences libres sur les contenus que vous produisez, à fortiori sur les contenus de formation, lorsque vous souhaitez qu’ils soient diffusés largement. Sans cela, ils seront automatiquement sujets au régime du droit d’auteur. En fait, le procédé pour l’appliquer est juridiquement astucieux : il suffit d’utiliser le système du copyright (©) et de le détourner, en décrivant quelle est la licence que l’on souhaite donner à notre création..
Par exemple, ce texte a été rédigé par un groupe de personnes qui détiennent donc son copyright (copyright 2014, bénévoles de l’association GRAPPE) . Il nous suffit d’y attacher les conditions qui importent quant à sa diffusion et sa modification en précisant :
« ce texte est mis à disposition sous une licence libre Creative Commons – Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0) « .
Dès lors, ce qui visait à protéger cette « œuvre » des modifications éventuelles permet maintenant à tout un chacun de le modifier à son bon vouloir… C’est très utile pour nos fautes d’orthographe, de conjugaison, ou … si vous souhaitez contribuer au texte, tout simplement !
Pour comprendre en détail la licence que nous avons utilisée, suivez ce lien ici.
Pour en savoir plus sur les licences Creative Commons, suivez ce lien.
Le savoir est une arme, son partage plus encore.
Ce texte est publié sous la licence Attribution – Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International (CC BY-SA 4.0)
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