ZAD du Testet: les aménageurs s’enferment dans la confrontation. La lutte continue et se renforce

[Communiqué]

Lundi matin 1er septembre, le déboisement a commencé sur la ZAD du Testet. Des chênes et des hêtres ont été abattus sur une petite parcelle, sous protection dense de 200 gendarmes mobiles, PSIG et brigade canine, pour certains venus de Paris. Ils ont subi un harcèlement constant par des clowns, zadistes, paysans, révoltés de tous bords. La répression a été plus brutale que lors des confrontations précédentes. Mardi matin, les forces de l’ordre sont de retour avec des engins de chantier

Ces nouveaux événements démontrent le mépris que Conseil Général du Tarn entretien pour le dialogue et pour les opposants. Il s’agit d’un passage en force que nous condamnons. Ce comportement nourrit la rage, y compris chez les opposants les plus pacifistes, et légitime pour tous des actions de plus en plus radicales. L’impression partagée est que se faire entendre nécessite de monter encore les enchères.

Nous constatons cependant une victoire. Nombre d’opposants se sont récemment résolus à l’action de terrain, et sont prêts à entraver physiquement l’avancement du projet, à immobiliser leurs véhicules sur les voies d’accès. C’est sans doute un tournant dans la forme que prend la mobilisation.

Que ceci soit bien clair pour les aménageurs, le Conseil Général et ses soutiens. Le démarrage des travaux ne marque pas la fin de la mobilisation, au contraire. Le mouvement de résistance est plus nombreux, plus solidaire, plus diversifié et plus déterminé que jamais. La répression nous rend plus forts. Notre position est claire : nous voulons l’interruption des travaux.